Le samedi 28 décembre, c’est à la Bibliothèque nationale et universitaire que se sont rendues, dans la matinée, une quarantaine de personnes pour donner leur sang. L’objectif affiché par l’Établissement français du sang, organisateur de l’événement, est d’accueillir au moins 120 personnes.
C’est la première fois qu’une collecte de sang a lieu dans ce temple de l’érudition : « On a choisi la BNU car c’est la seule bibliothèque universitaire ouverte entre Noël et Nouvel An » déclare Dominique, responsable adjointe du prélèvement à l’Établissement français du sang (EFS). C’est aussi la première fois qu’une collecte est organisée un samedi. Le but est de toucher un public plus large, et ça fonctionne ! Elmehdy, étudiant en informatique de 24 ans, est venu pour réviser, mais quand il a vu les affiches du don de sang, il a décidé de faire un bon geste.
L’importance de donner régulièrement
« En cette période de fêtes, les gens pensent moins à donner leur sang », constate Oriane Kopp, chargée de communication et développement du don dans le Bas-Rhin à l’EFS, et pourtant « nous, nos besoins restent constants », souligne-t-elle. « Grâce au don du sang, on peut sauver trois vies » Une poche de sang est composée de globules rouges, de plasma et de plaquettes, chacun de ces éléments peut être pris séparément et utilisé dans différentes situations. L’immunoglobuline, par exemple, est extraite du plasma et utilisée dans certains traitements contre le cancer, explique-t-elle. Il est important de donner régulièrement, poursuit encore Oriane Kopp, car le sang ne peut être conservé que 42 jours. « Si chaque donneur venait une fois par saison, on arriverait à atteindre les besoins », conclut-elle.
La prochaine collecte a lieu le 7 mai à la SIG mais entre-temps, il est possible de venir donner son sang à la Maison du don, rue Spielmann.
Source DNA
