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L’Établissement français du sang appelle au don de plasma, « vital pour de nombreux patients »ModifierSupprimer

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jeu. 7 novembre 2024

Alors que la demande de médicaments dérivés du plasma croît et que la France dépend largement d’importations, depuis les États-Unis notamment, pour couvrir ces besoins, l’Établissement français du sang lance dans toutes les régions une campagne de sensibilisation à ce don, moins connu que celui de sang.

 

Christophe Forny, vous êtes médecin à l’Établissement français du sang et responsable des prélèvements dans le Haut-Rhin. Quels sont aujourd’hui les enjeux autour du don de plasma ?

 

« Depuis une dizaine d’années, la demande mondiale en médicaments dérivés du plasma augmente de 8 à 10 % par an. En France, la tendance est la même. Et la demande va continuer à croître. Parce que les médicaments dérivés du plasma sont utilisés pour soigner de plus en plus de pathologies, et davantage de pays ont aujourd’hui accès à ces traitements : l’Inde, le Brésil… C’est pour cela qu’il faut augmenter nos capacités de prélèvement et donc le nombre de dons. »

 

À qui servent les médicaments dérivés du plasma ?

 

« Le plasma est vital pour de nombreux patients. Les médicaments qui en sont dérivés soignent des patients en réanimation, des personnes atteintes de déficits immunitaires, qu’ils s’agissent de déficits primaires, c’est-à-dire que les personnes sont nées avec une carence de leur système immunitaire, ou de déficits secondaires, liés à une autre pathologie : un cancer, une infection… Ils servent également à soigner les personnes atteintes d’hémophilie, de maladies auto-immunes ou de troubles neurologiques graves. »

 

La crise sanitaire a révélé la dépendance et la fragilité de la France en la matière…

 

« En effet, 65 % des médicaments dérivés du plasma proviennent aujourd’hui de l’étranger, notamment des États-Unis. L’interruption des échanges mondiaux lors de la crise du covid a eu pour conséquence une baisse de la disponibilité de ces médicaments. Depuis, il y a une prise de conscience et une volonté politique de réduire cette dépendance à 50 % de médicaments importés d’ici à 2028. Pour cela, l’objectif est d’atteindre 1,4 million de litres de plasma prélevés par an en France. L’année dernière, nous étions à 800 000 litres. Il faudrait donc quasiment doubler la quantité de prélèvement d’ici quatre ans. C’est un enjeu de souveraineté sanitaire. »

Car il n’y a pas de traitements de synthèse reproduisant les propriétés thérapeutiques des protéines et anticorps contenus dans le plasma sanguin et permettant de répondre à la demande ?

« Il existe une alternative pour certaines protéines. Mais aucune pour les immunoglobulines, par exemple. Parce que les anticorps acquièrent leur capacité de défense immunitaire dans l’organisme. C’est lui qui les fabrique et les “éduque” pour qu’ils puissent reconnaître et s’attaquer aux bactéries, germes… Et cela est impossible à réaliser en laboratoire. »

Certains suggèrent, pour booster les dons, de mettre en place, à l’instar d’autres pays en Europe, des incitations financières (Allemagne, Autriche, République tchèque, Hongrie) ou d’octroyer une journée de vacances par l’employeur au donneur (Italie). Qu’en pensez-vous ?

« Je pense ce que la loi en pense en France. Elle fixe la non-marchandisation du corps humain. C’est ce modèle éthique qui a été voulu et construit depuis le milieu du XXe  siècle et n’a cessé d’être renforcé depuis : le don est un acte libre, gratuit, anonyme, volontaire et de générosité humaine. C’est dans ce cadre éthique que l’Établissement français du sang doit réussir sa mission : informer et encourager la population à donner son sang, ses plaquettes, son plasma. Je ne suis pas sûr qu’une rémunération inciterait beaucoup de potentiels donneurs à donner. Par contre, je suis certain que cela découragerait beaucoup d’actuels donneurs, qui ne viendraient plus, parce que, pour eux, la non-rémunération, le bénévolat, ça a du sens. »

Pratique

Toute personne âgée de 18 ans, en bonne santé et pesant au moins 50 kg, peut donner son plasma jusqu’à la veille de son 66anniversaire. Un médecin confirme, lors d’un entretien préalable au don, la capacité à donner.

Un don de plasma est plus long qu’un don de sang : 45 minutes, contre 15.

Il est possible de donner son plasma tous les 15 jours, jusqu’à 24 fois par an. Pour un don de sang, il est nécessaire d’attendre huit semaines entre deux dons, et une femme ne peut donner au maximum que quatre fois par an, un homme six fois.

Pour des questions de logistique, les dons de plasma se font uniquement dans les maisons du don. En Alsace : à Mulhouse (87 avenue d’Altkirch), Colmar (6 rue du Hohnack) et Strasbourg (10 rue Spielmann).

Source DNA

 

URGENT - APPEL A CANDIDATUREModifierSupprimer

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dim. 27 octobre 2024
URGENT - APPEL A CANDIDATURE
 
Bonjour à tous
 
Le Trésorier de l'UD, Monsieur Freddy HEINRICH, cessant ses fonctions le 31 décembre 2024, nous lançons à nouveau un appel à candidature pour le remplacer au sein de notre structure.
Bien sûr, Freddy HEINRICH restera disponible pour une bonne passation de tous les éléments relatifs à ce poste.
 
Nous espérons vraiment que parmi vous quelqu'un répondra favorablement à notre demande en ayant envie de nous rejoindre au sein de l'UD pour occuper ce poste de Trésorier.
 
Pour toute personne intéressée, merci de bien vouloir nous en faire part.
 
Nous vous remercions de l'attention que vous porterez à ce message.
 
Contacter Chantal BRIAND : chantalbriand67@yahoo.fr

NANCY / STRASBOURG : L'ARRIVEE A L'EFS STRASBOURGModifierSupprimer

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dim. 29 septembre 2024

C'est par un accueil chaleureux à EFS Strasbourg par la vice-présidente centre Edwige Wachenheim et le président de UD67 que se termine la manifestation organisée par l'Amicale LES GLOBULES ces derniers dix jours.

 

La Marche du Cœur touche à sa fin : Une semaine d'engagement et de solidarité
Aujourd'hui, la dernière étape de la Marche du Cœur s'est achevée dans la ville de Strasbourg après une semaine marquée par la détermination, la solidarité, et une volonté sans faille de sensibiliser au don du sang. Nous avons quitté Marlenheim ce matin pour parcourir les 29 kilomètres qui nous séparaient de l'Établissement Français du Sang (EFS) à Strasbourg, pour un total de 39 600 pas.
Les conditions météo étaient plutôt favorables en début de journée, avec une température agréable jusqu’à 11h30. Puis, la pluie est venue ajouter une difficulté supplémentaire, durant une heure environ. Toutefois, cette averse n'a pas entamé notre motivation. Le groupe a maintenu le rythme et poursuivi la marche, comme nous l’avons fait chaque jour, avec persévérance. Malgré les douleurs, la fatigue accumulée, et les défis météorologiques, nous avons franchi les derniers kilomètres avec enthousiasme, animés par le soutien constant que nous avons reçu tout au long du parcours.
Notre arrivée à l’EFS de Strasbourg a été un moment particulièrement émouvant. Nous avons été accueillis avec chaleur par le personnel de l’EFS, des membres des Globules – l’association qui a joué un rôle clé dans l'organisation de cette marche – ainsi que deux représentants de l’Union Départementale du Bas-Rhin (UD67).
Une fois arrivés, nous avons remis en main propre les promesses de don de sang collectées tout au long de la marche. Ce geste symbolique couronne une semaine d'efforts, de rencontres et de moments de partage avec des personnes de divers horizons, toutes unies par une même cause : sauver des vies par le don du sang.
Cette marche a été bien plus qu’un simple défi physique. C'était une aventure humaine extraordinaire, où chaque pas avait du sens, chaque échange nous donnait la force d’aller plus loin. La solidarité que nous avons ressentie tout au long du parcours a été le moteur de notre avancée, et les promesses de don de sang sont la preuve concrète que notre message a été entendu.
Il est important de rappeler que la sensibilisation au don du sang ne s'arrête pas avec la fin de cette marche. Nous espérons que cet élan de générosité continuera à résonner auprès de tous ceux qui ont été touchés par cette cause. Le don de sang est un acte simple, mais d'une importance cruciale, et il nous appartient à tous de faire en sorte que les réserves soient suffisantes pour répondre aux besoins des patients.
Alors que nous tournons la page de cette aventure, nous repartons avec des souvenirs impérissables, la fierté d’avoir accompli une mission qui nous tient à cœur, et la certitude que chaque geste compte. La Marche du Cœur s’achève, mais l’engagement pour la vie continue.
Merci à toutes les personnes qui ont soutenu ce projet, aux marcheurs, aux bénévoles, aux donateurs, et à toutes les communes qui nous ont accueillis. Ensemble, nous avons fait de cette semaine un moment inoubliable, et ensemble, nous continuerons à porter haut les valeurs de solidarité et de don.
 
Source Facebook

 

LA MARCHE POUR LE DON DE SANG : Il parcourt 216 km pour sensibiliser au don de sangModifierSupprimer

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dim. 29 septembre 2024

Jérémy Hagenbourger, alias “Titi Jérémy Alsacien”, soutenu par des membres des Globules de Marlenheim (*), vient de boucler à pied, au départ de Nancy, un parcours de 216 km. Avant de rejoindre l’Établissement français du sang de Strasbourg, les marcheurs ont été accueillis à la mairie de Truchtersheim.

 

Vendredi matin, vers 10 h, un groupe de quatre marcheurs se dirige, d’un pas décidé, vers la mairie de Truchtersheim. En provenance de Marlenheim qu’ils ont quitté aux alentours de 7 h, les quatre téméraires ne sont plus qu’à quelques kilomètres de leur destination, l’Établissement français du sang à Strasbourg.

 

406 dons au compteur depuis ses 18 ans

Une petite halte s’imposait toutefois dans les locaux du Trèfle, où les attendaient quelques élus et membres d’associations du don du sang.

Marie-Laure Raymondeaud-Castanet, adjointe au maire de Truchtersheim, a salué cette initiative en félicitant Jérémy et ses “accompagnateurs”. « Bravo à vous, vous déployez une énergie incroyable, celle que pourraient nous envier certaines de nos associations. C’est une belle et noble cause que vous servez, un enjeu national parce qu’on a de plus en plus besoin de sang mais il y a de moins en moins de donneurs. »

Jérémy Hagenbourger remercie la municipalité et la Comcom du Kochersberg pour l’accueil et ce petit moment de répit avant de reprendre la route (et les chemins) vers Strasbourg où le quatuor était attendu à 14 h. « Merci de nous accueillir ici. Nous poursuivons nos actions pour sensibiliser un maximum de nouveaux donneurs et faire passer des messages. Malheureusement, peu de communes nous ont ouvert leurs portes », regrette celui qui affiche 406 dons (sang, plaquettes et plasma) depuis ses 18 ans.

À son arrivée à Strasbourg, ce baroudeur, qui en est à sa sixième marche du cœur, comptait 216 km, pour 298 963 pas effectués depuis son départ de Nancy huit jours plus tôt.

Source DNA

 

 

Ces collectes événementielles qui «boostent les dons de sang»ModifierSupprimer

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ven. 27 septembre 2024

Des fauteuils disposés en cercle à un bout de la salle des fêtes d’Illhaeusern. Des bouteilles d’eau et de jus de fruits placées au centre des tables dressées à un autre bout. À première vue, la collecte de sang organisée mardi dans la commune du Centre Alsace ressemble aux dizaines d’autres qui se déroulent toute l’année ailleurs dans la région, si ce n’est la tenue des premiers donneurs : Pascal Hainigue et Christophe Poujol, qui retroussent chacun leur veste blanche de cuisine. Le premier est chef pâtissier à l’Auberge de l’Ill, le second chef du restaurant À la truite.

Sur un autre fauteuil, face à Christophe Poujol, c’est Philippe Uhl qui tend son bras. Lui est maraîcher dans la commune. « C’est un de mes fournisseurs », indique Christophe. Comme les autres fournisseurs du chef, il a donné gratuitement de quoi préparer la collation améliorée de cette collecte particulière, qualifiée de « gourmande », avec, comme plat, un filet de sandre sur choucroute et sa sauce matelote, préparé par Christophe Poujol, et, comme dessert, un Paris-Brest à la noisette du piémont réalisé par Pascal Hainigue.

« Ça contribue au côté convivial du don »

À table, Josic, 37 ans, apprécie le geste. Il est donneur depuis l’âge de 18 ans. Après avoir raté la dernière collecte dans sa commune à Munchhouse, il a décidé de venir à Illhaeusern. « J’ai vu passer l’info de la collecte gourmande sur les réseaux sociaux, ça m’a motivé pour venir », dit-il. « Quand je viens à une collecte, il y a le don et il y a l’après-don. On se met à table, on discute avec les autres donneurs. Autour d’une bonne assiette, les échanges sont facilités. Ça ne fait pas le tout, mais ça contribue au côté convivial du don. »

Des fauteuils disposés en cercle à un bout de la salle des fêtes d’Illhaeusern. Des bouteilles d’eau et de jus de fruits placées au centre des tables dressées à un autre bout. À première vue, la collecte de sang organisée mardi dans la commune du Centre Alsace ressemble aux dizaines d’autres qui se déroulent toute l’année ailleurs dans la région, si ce n’est la tenue des premiers donneurs : Pascal Hainigue et Christophe Poujol, qui retroussent chacun leur veste blanche de cuisine. Le premier est chef pâtissier à l’Auberge de l’Ill, le second chef du restaurant À la truite.

Sur un autre fauteuil, face à Christophe Poujol, c’est Philippe Uhl qui tend son bras. Lui est maraîcher dans la commune. « C’est un de mes fournisseurs », indique Christophe. Comme les autres fournisseurs du chef, il a donné gratuitement de quoi préparer la collation améliorée de cette collecte particulière, qualifiée de « gourmande », avec, comme plat, un filet de sandre sur choucroute et sa sauce matelote, préparé par Christophe Poujol, et, comme dessert, un Paris-Brest à la noisette du piémont réalisé par Pascal Hainigue.

« Ça contribue au côté convivial du don »

À table, Josic, 37 ans, apprécie le geste. Il est donneur depuis l’âge de 18 ans. Après avoir raté la dernière collecte dans sa commune à Munchhouse, il a décidé de venir à Illhaeusern. « J’ai vu passer l’info de la collecte gourmande sur les réseaux sociaux, ça m’a motivé pour venir », dit-il. « Quand je viens à une collecte, il y a le don et il y a l’après-don. On se met à table, on discute avec les autres donneurs. Autour d’une bonne assiette, les échanges sont facilités. Ça ne fait pas le tout, mais ça contribue au côté convivial du don. »

C’est alors que l’EFS a noué des partenariats avec des établissements culturels , des clubs sportifs, la Fédération des chefs d’Alsace et d’autres, pour sortir des maisons du don et des « lieux entendus » et organiser des collectes « insolites » : au musée d’Art moderne et contemporain à Strasbourg, au stade de la Meinau, au musée Unterlinden à Colmar , à la Filature à Mulhouse, avec la participation de chefs qui mettent à profit leur image pour faire parler autrement de la cause et susciter des dons.

« Booster les collectes »

Depuis, les collectes événementielles sont devenues des rendez-vous importants pour l’EFS. D’autant plus lorsque les réserves de sang baissent. « On a toujours un gap au moment de la rentrée », indique la Dre Elvire de Pin, médecin à l’EFS et responsable de la collecte à Illhaeusern. « L’activité dans les hôpitaux a repris et les donneurs ne sont pas là, soit parce qu’ils sont encore en vacances soit parce qu’ils n’ont pas encore repris leurs habitudes. » D’autant plus aussi dans une société qui a « tendance à se replier sur elle », dans laquelle « l’individualisme croît ». « Le don de sang pâtit de ce contexte », note le Dr Forny.

« On espère toujours que ce genre de collecte permette de booster les dons, de faire venir de nouveaux donneurs (11 premiers dons ont été effectués à la collecte d’Illhaeusern, NDLR) et d’en faire revenir d’autres », appuie le Dr de Pin. Pari réussi. En voyant la queue qui s’allonge à l’entrée de la salle des fêtes Frédéric Fabrici, le président de l’amicale des donneurs de sang d’Illhaeusern/Guémar, constate qu’il a « rarement vu autant de monde ».

Reste un défi : « Réussir à fidéliser les donneurs, à rendre ce geste banal », indique le Dr Forny alors qu’une personne sur deux qui donne pour la première fois ne donnera plus au cours des douze prochains mois.

 Source DNA

Interview du Dr Forny, EFS COLMAR : « En Alsace, on consomme quotidiennement près de 500 poches de sang »ModifierSupprimer

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ven. 27 septembre 2024

Pour soigner des maladies auto-immunes, en accompagnement des traitements de chimiothérapie, lors d’hémorragies… Les produits sanguins issus d’une poche de sang servent dans une multitude de situations et les besoins sont quotidiens, rappelle Christophe Forny, médecin à l’Établissement français du sang et responsable des prélèvements dans le Haut-Rhin.

 

Dr Forny, comment évoluent les besoins en sang ?

 

À ce stade, nous n’avons pas connu cette année de situations de tensions extrêmes comme il y a deux ans , même si certaines périodes, lors de la rentrée scolaire notamment, sont plus tendues que d’autres. Il arrive que l’on soit en limite de stock (moins de huit jours) sur des groupes sanguins particuliers (O négatif ou B négatif). Mais, globalement, on est moins sujet à des pics de consommation, les besoins sont mieux anticipés, ce qui nous permet d’organiser les collectes en conséquence.

 

Quelles sont les personnes soignées grâce aux dons de sang ?

 

D’une poche de sang sont extraits trois produits sanguins (globules rouges, plasma et plaquettes) qui vont servir dans différents cas. On pense généralement que l’on a besoin de produits sanguins après un accident grave, mais cela ne représente pas la majorité des cas. Environ une poche de sang sur deux est transfusée dans les services de cancérologie, où l’on va utiliser des plaquettes, majoritairement, en accompagnement des traitements de chimiothérapie qui entraînent une destruction partielle ou totale de la moelle osseuse – où sont fabriquées les cellules du sang. Avec le vieillissement de la population, et son corollaire, l’augmentation des pathologies de ce type, les besoins chroniques en sang évoluent. Les globules rouges sont, eux, transfusés en cas d’hémorragies massives : après un accident, lors d’une intervention chirurgicale, d’une greffe d’organes, après un accouchement. Enfin, du plasma est injecté à des personnes atteintes de maladies auto-immunes, inflammatoires ou de déficits immunitaires. Les besoins en plasma augmentent également parce que l’efficacité de ce produit sanguin est testée et prouvée pour soigner davantage de maladies.

 

Des alternatives à la transfusion de ces poches de sang existent-elles ?

 

Non, le sang artificiel, ça n’existe pas. Mais les progrès réalisés en chirurgie permettent une “consommation” moins importante de sang qu’il y a une vingtaine d’années. Une chaîne vertueuse s’est développée parce que tout le monde a conscience que le sang est quelque chose de rare et précieux. Les interventions sont moins invasives et les saignements mieux contrôlés. Des protocoles d’épargne transfusionnelle ont également été développés. Aujourd’hui, il est possible de récupérer en direct le sang de patients opérés, ce qui permet de se passer en grande partie du sang de donneurs et donc d’économiser des poches pour d’autres.

Quelqu’un a-t-il manqué de sang en Alsace au cours des derniers mois ?

Non, cela n’est jamais arrivé, pas même en France. Si cela avait été le cas, nous aurions failli à notre mission. Nous disposons de leviers pour mobiliser rapidement les donneurs, si besoin. Et l’entraide au niveau national entre les Établissements français du sang permet de garantir la disponibilité des produits sanguins là où ils sont nécessaires. Ce qu’il faut comprendre, c’est que ce n’est pas une situation d’accident grave ou de catastrophe qui nous inquiète, parce qu’on sait que très rapidement et spontanément les gens se mobiliseront. J’ai en tête l’exemple les attentats du 13 novembre 2015. Le lendemain, des donneurs faisaient la queue devant toutes les maisons du don. Mais, les victimes des attentats n’ont pas été transfusées avec leur sang, mais avec celui des donneurs venus une semaine ou deux avant. C’est ça qu’il faut avoir à l’esprit : le don c’est une affaire de tous les jours. Pour nous, l’urgence est quotidienne. On a tous les jours besoin de sang. Rien qu’en Alsace, on consomme quotidiennement près de 500 poches.

Santé - Repères

▶  Toute personne majeure, en bonne santé, pesant au minimum 50 kg, peut donner son sang jusqu’à la veille de son 71e anniversaire. Un homme peut donner au maximum six fois par an, en respectant un délai de huit semaines entre deux dons. Une femme quatre fois par an, en respectant le même délai entre deux dons. En moyenne un donneur donne moins de deux fois par an.

▶  En Alsace, on compte un peu plus de 60 000 personnes qui font un don au moins une fois par an. Leur nombre est stable. Cela représente 5 % de la population en âge de donner. La moyenne nationale tourne autour de 4 %. « On est certes au-dessus de la moyenne nationale, mais, ce qu’il faut voir, c’est que 95 % des donneurs potentiels ne donnent jamais », relève le Dr Forny. On compte à peu près autant de femmes que d’hommes qui donnent. Ce sont les 30/60 ans qui donnent le plus. Ils représentent environ 50 % des donneurs. Les 18/30 ans et les 60/70 ans, représentent chacun 25 % des donneurs.

▶  Un don de sang dure en moyenne une heure, entre l’inscription à la collecte, l’entretien médical pré-don, le prélèvement (entre 6 et 7 minutes) et la collation et le temps de surveillance post-don (20 minutes).

▶  Il faut compter 24 heures entre le prélèvement de la poche de sang et sa disponibilité dans les hôpitaux.

▶  La durée de vie des produits sanguins issus d’une poche de sang varie de sept jours (plaquettes) à deux ans pour le plasma qui est le seul à pouvoir être congelé. Les globules rouges peuvent, eux, être conservés pendant six semaines.

▶  Les dates et les lieux des collectes dans la région sont consultables sur le site de l’Établissement français du sang : https://dondesang.efs.sante.fr/trouver-une-collecte

▶  En Alsace, on compte plus de 300 associations de donneurs. Elles sont 180 rien que dans le Haut-Rhin, ce qui en fait le département français où l’on en compte le plus, selon le Dr Forny. Autre particularité haut-rhinoise : il s’y trouve deux maisons du don, à Mulhouse et Colmar. Dans le Bas-Rhin, il y en a une, à Strasbourg.

Source DNA

 

APPEL AUX DONS DE PLASMAModifierSupprimer

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mer. 11 septembre 2024

Appel aux dons de plasma

L’union des donneurs de sang rappelle que les taux de dons, notamment de plasma, sont insuffisants et ne représentent que 35 % des dons totaux, le reste devant être importé. Le président de l’UD 67, Frédéric Colle, insiste sur le fait que les dons de plasma sont plus faciles avec un don possible tous les quinze jours et moins de contre-indications. Pour réaliser un don de plasma, se rendre à la maison du don, rue Spielmann à Strasbourg.

Source DNA

l'EFS appelle à la mobilisation avant l'été et les Jeux olympiquesModifierSupprimer

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ven. 28 juin 2024

La tenue des élections impacte les collectes de sang, à l'approche des vacances d'été, une « période sensible ».

À la veille des vacances d'été et avant les Jeux olympiques, l’Établissement français du sang (EFS) appelle mercredi les donneurs à se mobiliser, en raison de réserves jugées « trop basses ». L’impact des élections à venir sur l’organisation des collectes et l'approche des JO rendent particulièrement nécessaire un sursaut de mobilisation, souligne l'EFS.

Selon l'Etablissement français du sang, la mobilisation des donneurs au cours de ces dernières semaines, « ne permet pas d’inverser une tendance à la baisse de la fréquentation des collectes ». L'approche de l'été est toujours une « période particulièrement sensible », avec les départs en vacances, rappelle-t-il.

JO, été, élections... Une collecte difficile

« Par ailleurs, l’organisation des élections législatives affecte la capacité à collecter : des dizaines de collectes prévues dans des salles municipales ont été annulées pour permettre l’installation des bureaux de vote », prévient-il.

« Bien qu’il soit encore difficile de mesurer les effets de l’actualité politique sur le don, nous pouvons craindre un effet sur la fréquentation des collectes », a précisé Hervé Meinrad, directeur de la collecte et de la production de l’EFS, cité dans un communiqué. « C’est pourquoi il faut se mobiliser dès aujourd’hui pour le don de sang afin que le niveau des produits sanguins soit suffisant cet été ».

L'EFS s'est donné pour objectif en prévision de Jeux olympiques d'atteindre 105 000 poches de sang d’ici la mi-juillet. Mais « le compte n’y est pas encore ».

Plusieurs mesures ont été mises en place pour maintenir une offre de collecte. Les équipes franciliennes ont par exemple planifié des collectes sur des zones suffisamment éloignées des grands événements afin de permettre aux donneurs de s’y rendre. « Malgré cette préparation, la période des Jeux aura un effet sur la collecte de sang, en particulier en Île-de-France », prévient l'EFS.

14 Juin : JOURNEE MONDIALE DU DON DE SANGModifierSupprimer

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ven. 21 juin 2024

La journée mondiale des donneurs de sang sera célébrée vendredi 14 juin.

À cette occasion, et jusqu’au début de l’été, l’Établissement français du sang organise des collectes festives et événementielles, en partenariat avec les associations de donneurs ou mobilisées autour du don de sang. Elle permet de remercier les donneurs, tous ceux qui s’engagent pour le don de sang, et rappeler le caractère essentiel de ce geste avant une période délicate pour l’Établissement français du sang (EFS), celle des vacances estivales.

La période des Jeux, un enjeu de taille

Cet été s’annonce d’autant plus particulier que la France accueille les Jeux olympiques et paralympiques. Un événement extraordinaire qui représente un enjeu de taille pour l’Établissement français qui doit se tenir prêt à pouvoir assurer sa mission de service public en permettant à tous les patients qui ont besoin de produits sanguins d’être soignés.

La période des Jeux aura un impact sur la disponibilité des donneurs et donc sur la capacité à collecter. C’est donc dès aujourd’hui qu’il faut mobiliser pour le don de sang afin que le niveau des produits sanguins soit suffisant cet été.

Cette campagne, qui se déroule jusqu’au 23 juin a pour objectifs de mobiliser le grand public au don de sang sur plusieurs semaines avant l’été ; rappeler que le don de sang rassemble, peu importe son âge, sa couleur de peau, ses origines, ses différences ; rappeler que le don de sang sauve la vie de milliers de personnes chaque année ; rappeler que le don de sang nous concerne toutes et tous.

Collectes festives et gourmandes

Dans le Grand Est, autour de la journée mondiale des donneurs de sang, les Maisons du don accueilleront les donneurs pour faire des dons de sang et de plasma. Des collectes festives sont organisées avec des animations et des collations gourmandes.

Des collectes placées sous le signe de la fête sont prévues dans nos deux départements. Consultez notre site internet et... Allez-y !

Dans nos deux départements : « En juin, on stocke pour tenir l’été »ModifierSupprimer

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ven. 21 juin 2024

Un don de sang contre une entrée gratuite pour visiter le musée Unterlinden : la formule, lancée en 2021, a été reconduite mardi à Colmar par l’EFS, en pleine campagne nationale pour refaire les stocks avant l’été. Une manière de toucher de nouveaux donneurs, explique le docteur Christophe Forny, responsable des prélèvements dans le Haut-Rhin.

 

Christophe Forny, vous supervisez les prélèvements dans le Haut-Rhin pour l’établissement français du sang (EFS). Pourquoi lancer une campagne nationale de collecte de sang en juin  ?

En juin, on stocke pour tenir l’été, quand nous aurons moins de gens disponibles car ils seront pour beaucoup partis en vacances. En général, on arrive à tenir jusqu’à fin juillet avec les stocks de juin.

Pourquoi les stocks s’épuisent-ils si vite ?

Une poche de sang collectée sur un donneur va subir des techniques de séparation pour devenir trois choses différentes : un concentré de globules rouges, un concentré de plaquettes et une unité de plasma. Avec un don, on peut donc transfuser trois personnes.

 

Une durée de vie courte. Deux mois après, il faut redonner

Or les globules rouges et les plaquettes contiennent des cellules vivantes et ne sont pas congelables. Elles ont une durée de vie programmée : 7 jours pour les plaquettes et 6 semaines pour les globules rouges. Seul le plasma peut être congelé car il ne contient pas de cellules vivantes. Notre stock a donc une durée de vie courte. Deux mois après, il faut redonner. C’est toute la difficulté du don de sang.

 

 

HINDISHEIM : décès de Monsieur Jérome ZAEGELModifierSupprimer

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lun. 3 juin 2024

C'est avec une grande tristesse que nous apprenons la disparition de Monsieur Jérome ZAEGEL, membre de l'amicale de Hindisheim depuis sa création il y a 50 ans.

Il s'occupait particulièrement de la trésorerie de l'association et à ce titre a été honoré par la Fdération Française pour le don de sang bénévole qui en 1978 l'a nommé Chevalier du Mérite du Sang et élevé au grade d'Officier en 2004.

L'Union départementale qui avait l'honneur de le cotoyer à l'occasion de nombreux congrès le remercie pour son engagement sans faille tout au long de ces années.

A son épouse, à sa famille et à tous les donneurs de sang qui l'ont connu, nous présentons nos très sincères condoléances.

Le Président et les membres du Conseil d'Aministration de l'UD 67 

HENRIDORFF (Pays de Phalsbourg) une nouvelle fois à l'honneur !ModifierSupprimer

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mer. 22 mai 2024

A l'occasion du Congrès Fédéral qui s'est tenu à Bourg en Bresse, une nouvelle fois nous avons été mis à l'honneur :

 

Henridorff, section de l'Amicale du Pays de Phalsbourg, membre de l'UD 67, a remporté le prix de l'originalité pour le dessin réalisé par l'école élémentaire.

Notre Président organise actuellement la remise officielle du prix qui aura lieu dans les toutes prochaines semaines.

 

Bravo à tous les élèves qui ont participé au concours, Bravo et Merci pour le soutien qu'ils apportent, malgré leur jeune âge à notre cause.

 

CONGRES FFDSB : Jean-Luc WAGNER nommé DONNEUR EMERITEModifierSupprimer

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lun. 13 mai 2024

Notre Ami, Jean-Luc WAGNER vient d'être nommé DONNEUR EMERITE par le Président National de l'EFS.

La cérémonie s'est déroulée à Bourg en Bresse où se tenait le Congrès de notre Fédération.

Jean-Luc n'a jamais compté le nombre de dons, il n'a jamais compté et ne compte toujours pas les jours et les heures données au bénévolat, que ce soit au niveau de son amicale de Schiltigheim ou au profit de l'Union Départemental voire du Comité Régional Alsace.

Cette récompense est donc largement méritée. BRAVO et MERCI Jean-Luc pour ton engagement.

EUROTANDEM : Ils sont arrivés à Schiltigheim !ModifierSupprimer

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lun. 13 mai 2024

Le 9 mai 2024 la ville de Schiltigheim était en ébulition devant la Mairie. 
Sous un beau soleil l'amicale de Schiltigheim a donné rendez-vous à son Comité, aux représentants de la Municipalité et à l'Union Départementale. Habitué à l'organisation annuelle qu'est l'arrivée d'Eurotandem, Jean-Luc WAGNER le Président avait bien briefé son équipe avant son départ à Bourg en Bresse où il participait le même W.end au Congrès fédéral.

Après un petit retard dû à l'encombrement des routes entre Besançon et Strasbourg, la caravane a fait son entrée par la route de Bischwiller, applaudie par les hôtes d'un jour.

Sans perdre de temps le groupe s'est dirigé par le Foyer St Charles mis gracieusement à notre disposition où la bienvenue leur a été exprimée par Monsieur Patrick MACIEJEWSKI, 1er Adjoint de Schiltigheim, Maurice SCHWARTZ, Président d'Honneur de l'UD, remplaçant Frédéric COLLE Président de l'UD, également à Bourg en Bresse, avant d'apprécier (avec modération) le verre de l'amitié offert par l'association.

Mais la route des cyclistes était sans doute quelque peu éprouvante, et c'est sans hésitation que les jeunes se sont rendus à la Table du Millésime pour y déguster une bonne tarte flambée.

Nous remercions l'ensemble des participants, des invités, sans oublier Mme Danièle DILIGENT représentant la CEA et qui prise par d'autres obligations nous a rejoint en cours de soirée, l'équipe de l'Amicale de Schiltigheim qui s'est occupée des étudiants jusqu'au lendemain après une bonne nuit de récupération.

Soulignons que cette journée promotionnelle a permis de récupérer 39 promesses de don au courant de l'après-midi, notamment au Centre-Ville de Strasbourg !

Rendez-vous est pris pour le tour 2025 !

LE DON DE SANG BENEVOLE FACE A DE NOUVEAUX DEFISModifierSupprimer

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lun. 29 avril 2024

L’Union départementale pour le don de sang bénévole du Bas-Rhin tient son congrès annuel ce dimanche à Entzheim. Jean-Claude Hilbert, son président, dresse un état des lieux plutôt encourageant des collectes mais aussi de la vie associative liée au don du sang, très dynamique dans le département.

Comment se portent l’Union départementale et les associations de donneurs de sang dans le département ?

« L’Union départementale englobe 123 associations ou groupements d’associations pour le don de sang bénévole. L’année dernière, Niedernai et Hoffen nous ont rejoints et, en mars, le groupement de Saverne comprenant 19 associations. Peut-être que le groupement de Wasselonne (17 associations) fera de même. Il y a environ 220 associations dans le département qui organisent 4 à 12 collectes par an, ce qui constitue un maillage bien équilibré. Adhérer à l’Union départementale ne présente aucune contrainte, il n’y a pas de cotisation, mais cela permet aux associations de bénéficier d’informations, de rester connectées aux évolutions très riches du don du sang.

Nous avons noté neuf changements de présidents, ce qui est un bon taux de renouvellement car nos présidents ont un âge moyen élevé. Nous n’avons pas trop à nous plaindre par rapport aux autres associations car notre cause est reconnue et attire les jeunes bénévoles. Néanmoins, nous avons réalisé une fiche de bonnes pratiques à l’attention de nos amicales pour recruter des jeunes dans les comités. »

Quels défis doit relever le don du sang bénévole ces prochaines années ?

« Ils sont de deux ordres. Le premier est de poursuivre la promotion pour le don de sang. Nous sommes ainsi présents à des manifestations comme le Slow Up à Scherwiller, le forum des associations de Strasbourg, ou lors des Journées mondiales du donneur de sang où de nombreuses collectes événementielles sont organisées avec l’EFS [établissement français du sang]. Il s’agit de recruter des nouveaux donneurs, mais également de mobiliser ceux qui ont donné une à deux fois puis n’y pensent plus. Jérémy Hagenbourger marche pour la cause du don de sang et ramasse des promesses de dons : en septembre 2024, il reliera l’EFS de Nancy à l’EFS de Strasbourg en venant de Saint-Dié et en passant par Colroy-La-Roche, Kintzheim et Obernai.

Le second défi consiste à amener les donneurs actuels de sang total vers le plasma, possible tous les 15 jours entre deux dons « habituels ». En effet, si nous sommes indépendants en produits labiles, c’est-à-dire en sang total, c’est loin d’être le cas en produits MDS (médicaments dérivés du sang), en particulier en immunoglobulines. La demande est non seulement française, mais mondiale et augmente de manière exponentielle. Une nouvelle usine du LFB (Laboratoire de fractionnement biologique) à Arras devrait nous permettre de couvrir 65 % des besoins nationaux en 2027.

Par contre, les besoins en plasma éthique, donc bénévole, anonyme et non rémunéré, vont potentiellement grimper. Des investissements en matériel et des locaux éphémères sont à trouver en commun avec l’EFS. Le don de plasma n’est possible pour l’instant qu’en Maison du don, ce qui constitue un frein. Il faudra rapprocher ces collectes des donneurs en ouvrant des maisons éphémères dans les grandes agglomérations. Nous arriverons peut-être aussi à réaliser cette collecte de plasma sur nos collectes mobiles, comme c’était déjà le cas - il faudra le matériel adéquat.

Quel est le profil type du donneur de sang ?

« Il n’y a pas de profil type, chaque personne en bonne santé de 50 kg au moins et n’ayant jamais été transfusée peut donner son sang si elle se sent en bonne forme. C’est possible annuellement quatre fois pour les femmes et six fois pour les hommes.

Toutes les tranches d’âge sont présentes à nos collectes, avec peut-être un petit creux entre 27 et 32 ans et après 65 ans. Il y a peut-être un peu plus de femmes, plus courageuses au départ, alors que les hommes y viennent un peu plus tardivement. Mais globalement, la proportion de 50/50 est respectée.

Où se renseigner pour savoir si l’on peut donner son sang ?

« On peut prendre rendez-vous pour donner son sang sur le site de l’EFS qui vous amène automatiquement à un questionnaire en ligne auquel on peut répondre pour vérifier son éligibilité. Si on a des questions particulières, il ne faut pas hésiter à appeler l’EFS : un médecin nous conseillera utilement. »

y a un service public du sang, l’EFS, qui organise aussi des collectes dans ses propres locaux. Qu’apportent les associations ?

« Seules les Maisons du don – trois en Alsace : Mulhouse, Colmar et Strasbourg - collectent le plasma. Et seule Strasbourg collecte les plaquettes. Les collectes de sang total s’y réalisent également, mais les 85 % se font en collectes mobiles avec ou sans rendez-vous.

On voit là l’importance des collectes locales. On collecte autant en Alsace qu’en Lorraine Champagne Ardennes. Le Grand Est est la région où l’on collecte le plus de sang, ce qui nous permet d’aider d’autres régions. Les associations apportent le lien local, la préparation des salles, l’organisation des collectes et des collations post-dons offertes aux donneurs, ainsi qu’une convivialité qui attire les donneurs - avec parfois des grands chefs aux fourneaux, des animations, des cadeaux… Nous sommes convaincus que nous saurons tenir le défi du passage de 900 000 litres de plasma collectés à 1 600 000 recherchés en ramenant de la proximité, mais il faudra disposer des moyens en effectifs de prélèvement, en matériel et en locaux attirants.

Le sang sera encore longtemps irremplaçable et donc il faut compter sur la générosité des donneurs. »

 

Source DNA

SESSENHEIM : REUNION SECTEUR NORDModifierSupprimer

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dim. 10 mars 2024

Dons de sang : des besoins considérables

Organisée vendredi 23 février à la salle communale de Sessenheim par l’association locale de donneurs de sang, une réunion rassemblant une quarantaine d’amicales a permis de faire le point sur la situation actuelle au niveau des dons de sang, dont les besoins sont considérables.

Sous l’égide de l’Union Départementale des amicales de donneurs de sang bénévoles du Bas-Rhin, représentée par le président Jean-Claude Hilbert, le vice-président Frédéric Colle et la secrétaire Chantal Briand, une rencontre s’est tenue dans la salle communale de Sessenheim le vendredi 23 février. Des représentants d’une quarantaine d’amicales du secteur nord se sont informés sur l’organisation de collectes et ont aussi posé de nombreuses questions.

Développer le recrutement de donneurs

Le président de l’UD 67 a salué le conseiller d’Alsace Michel Lorentz, le maire de Sessenheim Raymond Riedinger et Jean-Jacques Merkel, maire de Stattmatten. Les participants ont néanmoins regretté l’absence de l’Établissement français du sang (EFS), alors qu’ils étaient en demande d’échanges et de réponses.

Jean-Claude Hilbert a rondement mené le débat. Il a fait remarquer que les finances de l’EFS national sont dans le rouge depuis deux ans (dans le Grand Est néanmoins, le bénéfice atteint huit millions d’euros). Une des raisons de ce déficit se situe au niveau des métropoles et régions où les donneurs et amicales de don de sang ne sont pas légion. De fait, dans toute la France, les investissements sont bloqués.

Des besoins de globules rouges, plasma et plaquettes

Le président a surtout insisté sur les besoins quotidiens « afin que nul ne meure faute de sang ». Une heure de temps consacrée au don du sang sauve trois vies. Alors qu’un million de personnes sont sauvées chaque année grâce aux dons, 10 000 dons sont nécessaires par jour pour répondre aux besoins en France.

Les collectes mobiles sont gérées logistiquement par les amicales et l’on peut aussi donner dans la maison du don de l’EFS, de préférence sur rendez-vous.

Les collectes mobiles de plasma ont été abandonnées car le dispositif utilisé n’est plus homologué en France, alors qu’il est couramment en action dans beaucoup de pays. Et pourtant ces besoins sont énormes et le pays n’est autosuffisant qu’à 35 %. Le reste est importé — sachant que les règles sont différentes selon les pays.

L’UD 67 a aussi détaillé ses actions d’accompagnement, l’organisation de manifestations, l’édition d’une bande dessinée pour interpeller les parents par le biais des enfants…

 
Source DNA

DON DU SANG : POURQUOI C'EST IMPORTANTModifierSupprimer

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mar. 30 janvier 2024

Cette semaine, donnez votre sang, surtout s’il est rare

Il y a les groupes sanguins A, B, AB et O et les rhésus « + » et «- ». Mais il y a aussi 390 autres marqueurs et si on ne les a pas, on fait partie des 1 % de la population disposant d’un sang rare. Cette semaine, c’est la sensibilisation aux sangs rares, pour expliquer pourquoi il est indispensable de venir le donner.
 

On connaissait les groupes A, B, AB, O et les rhésus, voici maintenant les groupes « Bombay » ou « Vel négatif ». Certains peuvent être carrément rares, et c’est pour cette raison que l’Établissement français du sang (EFS) en fait un sujet de sensibilisation, du 29 janvier au 4 février.

En fait, au-delà des bases acquises au collège, il existe 390 différents autres « marqueurs », appelés antigènes. « On dit d’un groupe sanguin qu’il est rare quand il lui manque l’un des 390 marqueurs présents dans 99 % de la population générale », explique Thierry Peyrard, directeur du département national de référence en immuno-hématologie et sang rare à l’EFS. Un groupe sanguin est ainsi considéré comme rare lorsque moins de 4 personnes sur 1 000 le possèdent.

Les groupes façonnés par la géographie

Comment cette rareté s’explique-t-elle ? La spécificité d’un groupe sanguin pour une région géographique donnée est le fruit d’une adaptation de l’humain à son environnement, qui a façonné ses caractéristiques génétiques au fil des siècles. En Afrique, berceau de l’humanité, la diversité génétique est la plus importante au monde. Certains groupes sanguins ne sont ainsi présents que chez des personnes d’origine africaine ou caribéenne.

En France, entre 700 000 et 1 million d’individus seraient porteurs d’un sang rare, sans forcément le savoir. Un registre national des porteurs de ces groupes recense en France environ 18 000 donneurs.

Banque nationale de sang et de phénotype rare

On peut repérer un de ces porteurs par hasard, lors d’un bilan avant transfusion ou d’un don classique. En cas de transfusion, ces personnes doivent recevoir un sang le plus proche possible du leur, une incompatibilité pouvant provoquer leur décès. S’il s’agit d’une urgence, des poches stockées au sein de la Banque nationale de sang et de phénotype rare, située en région parisienne, peuvent être décongelées.

« Avec environ 8 300 poches congelées, nous avons la chance d’avoir la plus grosse banque au monde et la plus diversifiée », relève Thierry Peyrard. « Nous sommes d’ailleurs régulièrement sollicités par nos collègues européens ou pour exporter du sang aux États-Unis, au Canada, ou même en Australie ou au Japon ». Raison de plus pour aller donner son sang.

 

Source DNA

L'EFS RECHERCHE DES DONNEURS DE SANG DE TOUTES LES ORIGINESModifierSupprimer

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mar. 30 janvier 2024

L’Établissement français du sang (EFS) lance une nouvelle édition de sa semaine de sensibilisation aux groupes sanguins rares, du 29 janvier au 4 février. A, AB, B, O ou Rhésus + et - sont plus connus que Bombay, Rhésus nul ou encore Duffy nul. On compte en effet 390 groupes sanguins, dont 250 sont considérés comme rares. En France, un groupe sanguin est rare lorsqu’il concerne moins de 4 personnes sur 1 000. On estime que 700 000 à un million de personnes sont porteuses de groupe sanguin rare. Celles originaires d’Afrique subsaharienne, des DROM (Martinique, Guadeloupe, Guyane) ou de l’océan Indien (Réunion, Mayotte) ont plus de chances d’être concernées, car il existe une géographie des groupes sanguins. D’où la nécessité de donneurs de sang de toutes les origines.

Pour savoir où donner et prendre rendez-vous dans la collecte la plus proche de chez soi, consulter le site de l’EFS www.dondesang.efs.sante.fr ou l’application « Don de sang »

 

Source DNA

 

STRASBOURG : Donnez votre sang ce vendredi 5 janvier à l'opéra du RHINModifierSupprimer

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jeu. 4 janvier 2024

Savez-vous que le cadre dans lequel s’effectue la collecte de sang (ou de plasma) a de l’influence sur l’afflux des donneurs ? Depuis plusieurs années, l’Établissement français du sang (EFS Grand Est) délocalise ses collectes dans des lieux prestigieux : musée d’art moderne à Strasbourg, musée Unterlinden à Colmar, musée des Beaux-Arts à Nancy… Ces collectes « événementielles », « dans des lieux inédits », des lieux « de culture », dopent la fréquentation. « Cela permet d’attirer de nouveaux donneurs, qu’on va ensuite inviter dans nos collectes plus ordinaires », explique-t-on à l’EFS Grand Est, dont le siège est à Nancy. Ça tombe bien : les réserves sont faibles.

Ce vendredi, c’est sous les plafonds dorés de la « magnifique » salle Paul-Bastide, à l’opéra de Strasbourg, que ce don de sang pourra se faire. De 12 h à 18 h, en partenariat avec l’Opéra national du Rhin et l’Eurométropole de Strasbourg. Pour prendre rendez-vous : https://dondesang.efs.sante.fr/trouver-une-collecte/020.1.BOPERA/sang

 

Source DNA

Décès de Benoît BUNTZ, amicale de GeispolsheimModifierSupprimer

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jeu. 17 août 2023

Le plasma, un produit « précieux » dont la demande est en « hausse constante »ModifierSupprimer

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dim. 9 juillet 2023
Encore largement méconnu du grand public, le don de plasma est pourtant « un geste essentiel », indique l’Établissement français du sang alors que la demande est en hausse constante.

Vieillissement de la population, augmentation des maladies chroniques, évolution des pratiques médicales… Au cours des dernières années, les usages du plasma n’ont cessé de se diversifier et de s’amplifier, créant une situation de « distorsion » entre l’offre et la demande, alerte l’ Établissement français du sang (EFS), qui appelle aux dons dans un communiqué publié au début du mois.

Le plasma, c’est quoi ?

C’est la partie liquide du sang dans laquelle les cellules sanguines (globules rouges, globules blancs et plaquettes) sont en suspension.

Don de plasma, don de sang, quelle différence ?

Un don de sang permet de recueillir trois composantes essentielles pour fabriquer des produits sanguins pour les malades : des globules rouges, des plaquettes et du plasma. Le prélèvement d’un don de sang ne dure qu’une dizaine de minutes. Pour un don de plasma, l’EFS n’extrait que le plasma du sang du donneur et lui restitue les autres composantes. Cela permet de récolter deux à quatre fois plus de plasma que lors d’un don de sang. Le prélèvement, plus long, dure entre 45 et 60 minutes.

Le plasma pour quoi faire ?

Le plasma peut être utilisé sous forme de transfusions ou peut-être transformé en médicament pour traiter des pathologies très diverses, qu’elles soient hématologiques, neurologiques, rhumatologiques ou dermatologiques.

Qui peut donner ?

Pour donner son plasma, il faut être en bonne santé, avoir plus de 18 ans et moins de 65 ans, peser plus de 55 kg pour un premier don, présenter une carte d’identité, et respecter un délai de deux semaines entre un don de plasma et tout autre don (sang, plasma ou plaquettes). Il est possible de donner jusqu’à 24 fois par an maximum.

Où donner ?

Le don de plasma est réalisé uniquement dans les maisons du don de l’EFS et sur rendez-vous. En Alsace, il existe trois maisons du don, à Mulhouse (Hôpital du Hasenrain - 87, avenue Altkirch), Colmar (6, rue du Hohnack) et Strasbourg (10, rue Spielmann).

À savoir

Parfois, lorsque vous ne pouvez pas donner votre sang, vous pouvez quand même donner votre plasma. Le don de plasma est moins fatigant qu’un don de sang car les globules rouges présents dans le sang (plus longues à recréer par l’organisme) sont restitués. Le plasma étant composé à 90 % d’eau, il se régénère très vite, il suffit de bien s’hydrater avant et après le don.

 

Source DNA

04 juin 2023 : PARTICIPATION DE l'UD67 au Slow Up à ScherwillerModifierSupprimer

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mar. 13 juin 2023

Cette année encore l’Union Départementale a monté son stand sur le parcours du slow up en face de la mairie de Scherwiller.

Ce stand était tenu le matin par Stéphanie BARTH, Claire HILBERT et le président de l’ADSB locale Jean-Marie ZAPPF. Tout le stock de 300 ballons est passé le matin ce qui présente l’intérêt de notre stand pour la jeunesse. Heureusement car le gonfleur de ballon a rendu l’âme suite à cette forte sollicitation. L’après-midi (voir photo) c’est Stéphanie BARTH et Jean-Claude HILBERT qui ont tenu la permanence du stand. Ce fut un beau succès, le temps étant de la partie avec 40 000 participants.

Le matin a vu une équipe de donneurs de sang réaliser une bonne partie du parcours avec Jean-Claude HILBERT et Bruno ROHMER le président de l’ADSB Ebersheim-Ebersmunster venu avec 5 autres cyclistes. L’équipe s’est rendu de Scherwiller à Dambach la Ville et retour sur Scherwiller pour faire une halte à Kintzheim au stand du maire, président de l’ADSB de Kintzheim. Puis vers Orschwiller et retour à Scherwiller via Sélestat soit 25 des 39 km proposés.

Une belle journée de promotion pour le don du sang avec encore nos grands remerciements à l’ADSB de Scherwiller pour son soutien et son excellent accueil.

Jean-Claude HILBERT

L'UD 67 AU TRAVAILModifierSupprimer

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mar. 30 mai 2023

Les comptes 2022 de l’UD 67 ont été jugés conformes par l’EFS le 19 mai 2023. Il a juste été demandé de revoir la présentation qui a été revue et approuvée à l’unanimité par le CA de l’UD 67 le 25 mai 2023. Cette nouvelle présentation sera également présentée pour accord aux réviseurs aux comptes courant juin, puis en AGO lors du GCA programmé comme chaque année en septembre 2023 à Schiltigheim.

Lors du CA du jeudi 25 mai, le bureau de l’UD 67 pour vous servir a été voté :

Président : Jean-Claude HILBERT

Vice-Président secteur SUD : Christian SCHLEIFER

Vice-Président secteur CENTRE : Edwige WACHENHEIM

Vice-Président secteur NORD : Frédéric COLLE

Secrétaire : Chantal BRIAND

Secrétaire Adjointe : Stéphanie BARTH

Trésorier : Freddy HEINRICH

Administrateur : Jean-Luc WAGNER

Les prochaines manifestations :

4 Juin 2023 : Stand UD 67 au slow Up à Scherwiller

7 juin 2023 : JMDS à Haguenau

14 juin 2023 : Réception marche solidaire de Jérémy HAGENBOURGER à Molsheim

15 juin 2023 : Stand UD 67 à la JMDS sur la place Broglie à Strasbourg

24 et 25 juin 2023 : Séminaire des présidents et AGO de la FFDSB à Paris

6 juillet 2023 : JMDS à Erstein

12 juillet 2023 : JMDS à Wissembourg

19 juillet 2023 : JMDS à Lingolsheim

 

En vous souhaitant à tous de bonnes vacances d’été à venir

CR ALSACE A EBERSHEIM : Les donneurs de sang contraints de refaire leur assemblée régionaleModifierSupprimer

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jeu. 18 mai 2023

Vendredi 5 mai, le comité régional Alsace des donneurs de sang a tenu son assemblée générale. Mais en raison d’un nombre de membres présents insuffisants, une nouvelle assemblée générale extraordinaire est reconduite vendredi 19 mai à 19 h, à la Maison des associations de Mussig.

Bruno Rohmer, président de l’amicale des donneurs de sang d’Ebersheim-Ebersmunster, a accueilli l’assemblée générale du comité régional Alsace à la salle Ignace-Heinrich d’Ebersheim le vendredi 5 mai.

L’amicale des donneurs de sang d’Ebersmunster et celle d’Ebersheim, respectivement créées en 1981 et 1983, ont fusionné en 2017. Outre les quatre collectes par an, avec une fréquentation variant de 45 à 60 personnes par collecte, elle organise une bourse aux vêtements pour financer les collations offertes.

Le quorum n’a pas été atteint

Jean-Claude Hilbert, président régional, a ouvert l’assemblée générale en présence de 52 membres seulement, ce qui n’a pas permis d’atteindre le quorum nécessaire pour l’assemblée générale ordinaire qui se situe à 148 et celui de l’assemblée générale extraordinaire qui est à 197.

Le sondage électronique pour espérer une large consultation en vue du changement de statut n’a mobilisé que 45 % de participants. Mais le résultat est sans appel : 92 % se sont prononcés pour une nouvelle répartition des membres du comité régional. Une nouvelle assemblée générale extraordinaire sera toutefois nécessaire pour valider les changements de statuts proposés. Elle est reconvoquée le vendredi 19 mai à 19 h à la maison des associations de Mussig.

En attendant, de nouvelles pistes de travail ont été présentées mais aussi des pistes de réflexion pour assurer le renouvellement des bénévoles ou pour mieux communiquer sur le projet associatif régional. Le Dr Kientz, directeur de l’Établissement français du sang (EFS) Grand Est, a informé que La téléassistance médicale en collecte est maintenant généralisée sur l’ensemble de la France. Elle l’est depuis maintenant un mois dans le département 67, dernier à adopter ce système.

Le don de Marie-Reine Reibel

Un des moments émouvants de cette soirée a été le témoignage de la famille Reibel, qui a remis le produit d’une quête de 980 € en faveur de l’Union départementale des donneurs de sang du Bas-Rhin en sortie d’enterrement.

Marie-Reine Reibel de Triembach-au-Val a été touchée par une leucémie à 81 ans. Son traitement a nécessité de nombreuses poches de sang et de plaquettes jusqu’à son décès à 83 ans le 23 avril 2023. Elle voulait que sa famille fasse un geste de reconnaissance envers les donneurs de sang alors qu’elle recevait tant de sang de leur part et n’en avait jamais donné. Source DNA

A L'EFS GRAND EST : Appel aux donneurs de sang du groupe O négatifModifierSupprimer

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ven. 5 mai 2023

Depuis plusieurs semaines, la fréquentation des lieux de collecte de sang est en baisse, s’inquiète l’EFS. « Si les réserves de sang restent globalement stables, les poches d’un groupe sanguin diminuent fortement : le groupe O, en particulier le rhésus négatif », précise l’Établissement français du sang, qui invite les donneurs à prendre rendez-vous rapidement dans une maison du don à Colmar, Mulhouse ou Strasbourg (s’inscrire sur le site internet : https://dondesang.efs.sante.fr).

Les donneurs de groupe O- dits « donneurs universels » sont aujourd’hui très recherchés. « Ils ont des globules rouges qui peuvent être transfusés à tous les patients (sauf exception), quel que soit leur groupe sanguin. Ce groupe, le seul à pouvoir se substituer aux autres, est ainsi plus largement utilisé par les établissements de santé en cas d’urgence vitale immédiate, lorsque le groupe sanguin du patient qui va être transfusé n’est pas connu », explique l’EFS, soulignant que « les patients de groupe O ne peuvent être transfusés qu’avec des concentrés globulaires de leur propre groupe sanguin. Les réserves de poches de sang du groupe O- sont donc mécaniquement plus faibles. »

Et d’insister : « Dans le Grand Est en mai, avec les jours fériés, ce sont plus de 6 000 poches de sang qui ne seront pas recueillies par les équipes de l’EFS. Or pendant cette période, les patients continuent à avoir besoin de produits sanguins pour être soignés… »

Source DNA

L'UD et l'Amicale de Schiltigheim accueillent EUROTANDEMModifierSupprimer

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ven. 28 avril 2023

Bel événement sous un soleil généreux à Schiltigheim : l'arrivée d'EUROTANDEM ce jeudi 27 avril 2023 !

Le comité d'accueil composé des membres du Bureau de l'UD et celui de l'ADSB de Schiltigheim, bien soutenu par la Municipalité en la personne de M. Patrick MACIEJEWSKI Premier Adjoint de la ville aux côtés de Mme Danielle DILIGENT représentant la CEA, était au complet dès le coup des 16 h 30 ! L'E.F.S. était représenté par le Dr Sophie REUTER accompagnée par notre interlocutrice habituelle Orianne.

C'est en grandes pompes que les "tandemistes" sont arrivés tous vêtus en rose, la nouvelle tenue adoptée pour 2023 !

Après quelques mots d'accueil et surtout de remerciements une discussion sur de nombreux sujets s'est installée : leurs études, leurs projets, leur engagement en faveur du don du sang, les atouts de Schiltigheim : on entendait tout dans ce cadre de bonne humeur et de partage.

La soirée s'est poursuivie autour d'une bonne tarte flambée jusque tard dans la nuit, mais ... le départ aujourd'hui pour Nancy a fait qu'après les 23 heures il fallait malheureusement se séparer pour une bonne nuit réparatrice au Foyer St Charles mis gracieusement à disposition.

Merci à tous les participants, et bon courage pour ces étudiants qui d'ici quelques jours vont retrouver Douais et leurs tâches quotidiennes.

 

MERITE DU SANG : ADMISSION AU GRADE DE CHEVALIER OU ELEVATION AU GRADE DE COMMANDEURModifierSupprimer

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lun. 24 avril 2023

Comme chaque année, les formulaires d'admission au grade de Chevalier du Mérite du Sang ou d'élévation au grade d'Officier viennent de nous parvenir. Vous trouverez ces documents sur notre site internet UD67.org dans la rubrique "Documents Divers". Ces nouveaux modèles de demande sont arrivés tardivement. Vous avez donc jusqu'au 15 juillet 2023 pour les retourner à M Jean-Claude HILBERT 1 impasse du moulin 67600 MUSSIG ou par mail hilbert.cjc@gmail.com

JMDS 2023 : DES REMERCIEMENTS POUR LES DONNEURSModifierSupprimer

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sam. 22 avril 2023

A l’occasion de la Journée mondiale des donneurs de sang, mobilisons-nous pour dire MERCI aux donneurs de sang, plasma et plaquettes !

 

Pour cela, c’est très simple. Il vous suffit de cliquer ici et d’écrire votre mot d’ici le mercredi 10 mai.

 

Vos messages seront remis aux donneurs en collecte à l’occasion de cet événement.

 

Un grand merci !

CLAUDE WALTER nous a quittésModifierSupprimer

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jeu. 20 avril 2023

DRUSENHEIM : une étape du « Parcours de vie »ModifierSupprimer

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dim. 2 avril 2023

Samedi 25 mars, l’Amicale des donneurs de sang bénévoles de Drusenheim, avec son président Jean – Claude Mosser, a accueilli le Parcours de la Vie de l’Union départementale.

 

Tout au long de la journée en sept étapes de Schiltigheim à Seltz, avec le président Gilbert Heitmann, une vingtaine de personnes de l’UD ont prêché la bonne parole pour promouvoir le don du sang bénévole.

 

L’arrivée à Drusenheim, précédée de jeunes sapeurs-pompiers s’est faite aux environs de 16 h 30 au hall de pêche. Le maire Jacky Keller a accueilli la délégation.

 

Dès 15 h, une joyeuse ambiance de kermesse régnait dans le hall avec la participation active de plusieurs associations locales pour diverses animations et d’excellentes prestations de la Musique municipale, de Drusenheim Accordéons, d’East Side Country et des enfants de la gymnastique rythmique de l’Acal. Drus’Ecoles a apporté son concours à l’Amicale locale des donneurs pour assurer le service. Des membres des amicales de Herrlisheim et de Sessenheim et de nombreux particuliers se sont joints à cette réunion festive.

Source DNA *ms